Conflit Israelo-Palestinien

tiktokgenocide.com

Un site mis à jour quotidiennement sur les différents crimes de guerre, les incitations au génocide, filmés par des journalistes ou par les soldats eux-mêmes. Le site classifie les vidéos en différentes catégories, tags, lieux, armes utilisées, etc À ce jour, 5 septembre 2024, il y a déjà 4000 vidéos.

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Ce /c est créée pour poster sur le conflit israelo-palestinien. Pas de limite de formats exceptés les meme. Ceux-ci sont tolérés le week-end, **ou en semaine** **si** accompagnés d'autres choses de "sérieux". Les règles de ce C, seront créées et affichées ici ainsi que la sidebar. Elles seront publiées puis appliquées, sauf en cas de dérogation aux règles générales de l'instance. Pour proposer des règles, c'est donc ici. Elles seront discutées, validées ou pas ici. Nous ne sommes pas Modo pour animer le /C mais juste veiller sans parti pris autant que peux, que les regles soient respectees. **Ni plus, ni moins.** D'autres modos seront ajoutés si cela prend de l'ampleur ici. Bien évidemment pas n'importe quel premier venu sera modo. De la cohérence est exigée, en rapport à l'enjeu de ce conflit. Édit 09/2024 : ajout de [@NuclearPlatypus@jlai.lu](https://jlai.lu/u/NuclearPlatypus) en modo. Il est evident, que les liens traitant de ce conflit comme un conflit entre deux etats classiques, niant ou ne mettant pas le contexte en place, peuvent etre modéré. **"La ligne éditoriale" de ce /c/ est clair. L'état d'Israel est l'oppresseur dans ce conflit.** Pour le moment, tout ceci, est donc à ma seule appréciation. Si vous estimez qu'il ya de l'arbitraire dans la manière d'appliquer les règles ou dans la manière, dont le /c est modéré. **Dans ce cas, les admins de l'instance sont [@anansi@jlai.lu](https://jlai.lu/u/anansi) ou [@dhawos@jlai.lu](https://jlai.lu/u/dhawos) et sont à contacter.** Pour le moment vos reports, apparaitront chez moi. Donc en plus de contacter les admins, vous pouvez report sur un autre /c/ *(si le post est crossposté)* et donc signaler le probleme aux modos de ce /C/. **Attention, sur ce /c/ l'abus de reports non justifiés est sanctionnable. Avec Lemmy 0.19.3, utilisez les fonctions de blocages.** # Pour le moment les règles sont : - Les relais de propagandes de Tsahal ou du Hamas ne sont tolérés ici. Par exemple, les vidéos ou articles se basant sur la communication de l’IDF seulement, seront enlevés sans discussions. [Exemple](https://jlai.lu/post/2182628) - La propagande, accompagnée d’un éclairage clair, net et indéniable, peut etre tolérée. Celle-ci ne doit clairement pas pouvoir se faire passer pour une information, parmis tant d’autres. Le post aura vocation a discuter autours de celle-ci donc. - L’antisionisme, n’est pas un prétexte pour tenir des propos antisémites envers les personnes de confessions juives. Des groupes juifs se battent contre l’état nazi oppresseur qu’est Israel. Pas d’amalgames tolérés. - Marquer le contenu NSFW, d’une manière ou d’une autre pour éviter une consultation non voulue.

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www.haaretz.co.il

**Tsahal a effectué des raids dans des dizaines de maisons du camp de réfugiés isolé et les soldats ont maltraité et battu les résidents. Dans une maison, ils ont forcé la tête d'un jeune homme dans les toilettes à plusieurs reprises, dans une autre maison, ils ont inséré des épices dans l'anus d'un autre jeune homme. 30 résidents ont été arrêtés, le lendemain 27 ont été libérés.** *** C'était une nuit qu'ils n'oublieront pas de sitôt dans le camp de réfugiés d'Al Fawar. Un camp isolé, au sud d'Hébron, l'un des moins violents des camps de réfugiés, qui n'a pas de bataillons armés comme dans le nord ; Un camp sur lequel Israël a imposé un siège partiel depuis le début de la guerre - et avec lui aussi un chômage presque total avec l'interdiction de travailler en Israël - a également dû subir de fréquentes invasions de l'armée. L'invasion dans la nuit du 19 septembre ne sera pas oubliée de sitôt ici. Elle a été la plus méchante de toutes. Bien que personne n'ait été tué cette fois-ci, le comportement des soldats a été particulièrement violent et parfois sadique, selon les résidents avec lesquels nous avons parlé cette semaine. Presque un jour plus tard, les forces ont quitté le camp et ont payé de leurs mains : seulement trois arrêtés, après que la plupart des jeunes hommes qui avaient été détenus et interrogés pendant la nuit et le lendemain aient été libérés de leurs fausses arrestations. Une fausse arrestation et une fausse invasion qui étaient apparemment principalement destinées à maltraiter les résidents et à démontrer le pouvoir, et peut-être aussi à "activer" les soldats qui sont jaloux de leurs camarades à Gaza qui peuvent faire ce qu'ils veulent et leur donner un sentiment de "service significatif". Une explication plus convaincante pour cette invasion d'El Pawar est difficile à trouver. L'entrée principale du camp depuis la Route 60 a été couverte par une barrière de fer depuis le début de la guerre. Parfois, les soldats interdisent aussi l'entrée à pied de là. Nous sommes arrivés au camp cette semaine par la ville de Yatta. Un semblant de routine régnait dans la rue principale du camp : des centaines d'enfants sur le chemin de l'école, des magasins ouverts, des résidents marchant ici et là. Mais c'est une apparence trompeuse. Derrière tout cela se cache un grand désespoir. La plupart des hommes du camp sont au chômage depuis plus d'un an. L'humiliation de la nuit du 19 septembre n'a fait qu'ajouter au désespoir. Muhammad Abu Hashash, un célibataire de 52 ans, qui a passé 11 ans de sa vie dans une prison israélienne, est le chef du mouvement Fatah dans le camp et sa couronne. Chaque détresse d'un résident lui parvient. L'UNRWA ne fournit que des subventions de secours de 250 NIS par mois et seulement aux familles nécessiteuses, à l'exception des salaires qu'elle verse à ses employés, enseignants, travailleurs de la santé et du système d'assainissement. Les employés de l'Autorité palestinienne ont récemment réduit leurs salaires en raison de l'état de l'Autorité. Abu Hashesh essaie d'aider à partir de rien. Il ne se souvient pas d'une telle difficulté financière dans le camp. C'est un homme agréable qui parle bien l'hébreu et se promène tranquillement avec nous à pied dans les rues du camp, comme si nous étions à Tel Aviv. La station-service pirate qu'il possède sur la rue principale du camp a dû être fermée l'année dernière à cause de la fermeture partielle. Le Shin Bet l'appelle souvent, exigeant qu'il s'engage à empêcher les jets de pierres sur les colons sur la Route 60. *"Le Shin Bet peut-il empêcher les jets de pierres ? Comment puis-je promettre que les enfants ne jetteront pas de pierres ?"*, leur dit-il, il nous le dit aussi. *"Nous ne croyons pas en la guerre, mais regardez la télévision. L'autre nuit, des enfants ont été brûlés dans un hôpital à Gaza. C'est une guerre pour les enfants, et comment puis-je dire aux enfants ici de ne pas jeter de pierres ? Ils voient ce qui se passe à Gaza."* Il y a environ deux semaines, les soldats ont fait irruption dans sa maison et l'ont battu, après qu'un homme du Shin Bet lui ait demandé de venir à son bureau à quatre heures du matin et qu'il ait refusé. >***"Autrefois, les soldats respectaient les personnes âgées, les enfants et les femmes. Aujourd'hui, ils ne respectent personne, ils n'ont plus de respect pour aucune personne palestinienne"*** >*Muhammad Abu Hashash* Depuis le début de la guerre, sept résidents ont été tués ici par l'armée. Ils ont tué l'agent de nettoyage Yahya Awad en tirant des dizaines de balles sur lui, alors qu'il essayait de leur échapper. Un clip vidéo montre le jeune homme fuyant pour sa vie et de lourds mortiers sont tirés après lui. Il a laissé derrière lui une femme et deux petits enfants. L'enquêteur de "B'Tselem", Manal Jabari, a compté près de 100 trous de balles dans les murs autour du site de l'incident, devant le magasin de téléphones portables du camp. Avec l'autre enquêteur de "B'Tselem" dans la région, Bassel Adra, les deux ont également enquêté sur les événements du 18-19 septembre. *"Autrefois, les soldats respectaient les personnes âgées, les enfants et les femmes"*, dit Abu HaShesh. *"Aujourd'hui, ils ne respectent personne, ils n'ont plus de respect pour aucune personne palestinienne."* Le 18 septembre, l'armée a envahi le camp vers dix heures du soir. Les soldats ne l'ont quitté que l'après-midi suivant. Tout ce temps, tous les résidents étaient piégés dans leurs maisons. Le frère de Muhammad, Sari, est assis sur le canapé dans la belle maison de Muhammad sur la rue principale du camp, et il a cassé un vase. Sari a perdu 30 kilogrammes ces derniers mois. Âgé de 45 ans, il a été blessé par balle au ventre par les soldats en décembre, alors qu'il traversait la route la nuit. Il dit être descendu à l'épicerie en face de la maison et ne savait pas qu'il y avait une armée dans le camp. Maintenant, il a une poche attachée à son estomac et est émacié, attendant une autre opération. Ces deux frères, qui ont déjà tout vu, sont également bouleversés par la nuit du 19 septembre. Muhammad estime que les soldats ont envahi 50 maisons dans le camp, dont 19 appartenant à des membres de la famille élargie Abu Hashash. Selon lui, ils ont cassé des portes et des fenêtres, retourné des appartements et battu leurs occupants. Son neveu, dit-il, a été particulièrement maltraité. Muhammad Abdullah Abu HaShesh est un étudiant de 24 ans. *"C'est un gentil garçon, il n'a rien fait"*, dit le chef du Fatah. Cette semaine, il avait honte de nous rencontrer, mais son oncle Muhammad nous a raconté ce qu'ils lui ont fait : les soldats l'ont forcé à s'allonger sur le ventre sur le sol de la salle de bain de sa maison et lui ont injecté du sucre, du piment fort et de la sauge dans l'anus. Les soldats ont vidé la maison familiale de Muhammad Al Khatib, un résident de 75 ans du camp, de tous ses 20 résidents et l'ont transformée en centre d'interrogatoire improvisé du Shin Bet. Là, les soldats ont amené leur butin, 30 détenus de nuit, pour interrogatoire. ##Doigt dans l'œil Dans sa maison, également sur la rue principale du camp, est assis Musa Abu Hashash, 54 ans et père de cinq enfants, un autre des nombreux frères de Muhammad et il est également un "invalide de Tsahal" : en 2001, des soldats lui ont tiré dans la tête alors qu'il était en service en tant qu'officier de police palestinien à Samua, et depuis lors il est partiellement paralysé, sa parole est difficile, sa marche est chancelante et sa tête est tordue. Le 19 septembre dernier, les soldats ont également envahi sa maison. Ici, leur invasion a été particulièrement difficile, disent les membres de la famille. La porte de la maison a été enfoncée à quatre heures du matin et environ 30 soldats ont envahi. Son fils Eiser, 20 ans, étudiant en médecine nucléaire et imagerie à la "Palestine Polytechnic" à Hébron, a été le premier à les accueillir. Les soldats lui ont ordonné de rassembler les six membres de la famille qui étaient à la maison dans le salon. Ils ont pris les téléphones portables et les cartes d'identité et ont forcé tout le monde à s'agenouiller sur le sol. Puis la torture et les coups ont commencé. Le capitaine Zaidan a menacé Muhammad que s'il ne remettait pas la cachette du fusil, tous les membres de sa famille seraient arrêtés. Les soldats sont restés dans la maison et ont menacé le père que ses enfants seraient déportés à Gaza. Les soldats ont commencé à emmener les trois fils de Musa un par un dans la cuisine où ils les ont battus. Ils leur ont montré sur la tablette qu'ils avaient apportée une photographie d'un fusil et ont exigé de savoir où le fusil était caché et à qui il appartenait. Eiser, son frère aîné Mohammed (23 ans) et son jeune frère Tamim (16 ans), ont été emmenés dans la cuisine où ils ont été battus sur tout le corps après avoir dit qu'ils n'avaient pas de fusil. Les soldats ont parlé au téléphone avec leur commandant et ont demandé s'ils devaient emmener Muhammad en détention. Tous les trois sont maintenant dans le salon de la maison, de beaux jeunes hommes, vêtus de noir. Muhammad semble le plus brisé de tous. Les soldats l'ont emmené dans la salle de bain. Il en parle à contrecœur. Ils lui ont enfoncé la tête dans les toilettes et ont fermé le couvercle sur lui. Puis ils ont tiré la chasse. Ils lui ont fait ça trois ou quatre fois. Il était menotté. Quand ils l'ont ramené au salon, l'un des soldats lui a enfoncé un doigt dans l'œil et sa mère, Arij, 48 ans, a crié : Assez. Son père handicapé était également hors de lui face à ce qu'on faisait à ses enfants. Il a frappé ses mains sur ses genoux de rage et le soldat l'a giflé. Ils disent qu'ils ont aussi battu la fille de la famille, 20 ans, la sœur jumelle d'Iser. Finalement, ils ont décidé d'emmener Muhammad avec eux dans une maison devenue un centre d'interrogatoire, à environ 200 mètres de leur maison. Il y avait une salle d'attente où des dizaines de détenus de la nuit attendaient par terre et deux pièces avaient été transformées en salles d'interrogatoire pour le Shin Bet. L'une pour le soi-disant Capitaine Zeidan et l'autre pour le soi-disant Capitaine Eid. Muhammad a été forcé de s'agenouiller sur le sol pendant son interrogatoire aussi, mais le bandeau a été retiré de ses yeux. Le Capitaine Zeidan a menacé que s'il ne révélait pas la cachette du fusil, tous les membres de sa famille seraient arrêtés. Les soldats sont restés à la maison et ont menacé le père que ses enfants seraient déportés à Gaza. Zeidan a expliqué aux interrogateurs qu'il était dans un puits profond et que seul lui, l'agent du Shin Bet, pouvait le sauver ; il a bien sûr exigé une coopération avec l'organisation. Muhammad, qui a été libéré en février après quatre ans de prison pour des infractions de sécurité, lui a rappelé que c'est la cinquième fois que l'organisation lui propose de devenir un collaborateur. Il a refusé les quatre fois précédentes et refusera cette fois aussi. *"En d'autres termes, vous insistez pour aller en prison à nouveau"*, a déclaré l'agent. Il a apporté un formulaire et l'a scotché au bras de Muhammad. À cinq heures de l'après-midi, lorsque l'invasion a été appelée à prendre fin, Muhammad a été libéré chez lui. Les soldats étaient encore là. Les membres de la maison disent que dans les heures qui ont passé, les soldats ont mangé et bu dans une pièce au rez-de-chaussée de la maison. ##Juste un jouet La prochaine maison que nous avons visitée cette semaine n'oubliera pas non plus cette nuit. C'est la maison de Haitam Ganza, 56 ans et père de six enfants. Sa fille Bayelsin, 26 ans, est diplômée de l'académie militaire et sert comme officier dans les renseignements palestiniens. Elle était aussi à la maison cette nuit-là avec sa mère malade et son père parlant hébreu qui travaillait jusqu'à la guerre comme peintre et plâtrier à Beer-Sheva. Les soldats ont également envahi leur maison à quatre heures du matin. Ils racontent comment les soldats ont ordonné à tout le monde d'entrer dans l'appartement de l'oncle qui vivait au rez-de-chaussée, environ 20 personnes. Mahmoud, 24 ans, a été emmené dans la cuisine de la maison et battu, entre autres sur des parties sensibles. Il ne pouvait plus tenir debout après les coups. Les membres du ménage ont essayé d'expliquer aux soldats que leur mère, Hana, 54 ans, était malade et subissait une opération, en vain. Ils l'ont également forcée à s'asseoir par terre. Selon les membres du ménage, les soldats ont jeté ses médicaments à la poubelle devant leurs yeux. Ici aussi, ils cherchaient le fusil et ici aussi ils n'ont rien trouvé d'autre qu'un fusil jouet. La mère priait sur le sol et ils lui ont ordonné d'arrêter. Bayelsin dit que le regard des soldats sur elle l'a effrayée. *"J'ai senti que quelque chose n'allait pas dans leur regard"*. Sa mère a essayé d'intervenir, mais le soldat est resté silencieux. C'était un autre qui a séparé les femmes de la maison et les hommes dans deux pièces séparées. Bayelsin les a entendus l'appeler "morceau". *"Dieu merci, je n'ai pas entendu ça"*, dit le père en hébreu, *"nous ne resterions pas silencieux sur quelque chose comme ça. Je suis resté à genoux pendant trois heures et demie. J'ai failli m'évanouir. J'ai commencé à transpirer comme je n'ai jamais transpiré de ma vie, même pas au travail à Beer-Sheva."* Ici aussi, les membres de la maison ont signalé des coups. Le porte-parole de Tsahal a déclaré cette semaine en réponse que ses forces *"ont opéré en septembre dans une opération pour déjouer des opérateurs terroristes et les détenir dans le camp de réfugiés d'al-Fawr. Les allégations faites ne sont pas reconnues par Tsahal. Si des plaintes sont reçues, elles seront enquêtées comme d'habitude."* Le téléphone portable de Mahmoud a été détruit par les soldats. Le voici présenté à nous. Un soldat a prié et soufflé dans le shofar. Ils ont également jeté des cendriers sur le mur. Du réfrigérateur, ils ont pris du chocolat et des fruits restants de la fête de mariage du membre de la famille. *"Ils ont fait du café à leurs frais, du café d'élite"*, dit le père, souriant amèrement.

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www.democracynow.org

>The general’s plan, what is called the plan offered by ex-Major General Giora Eiland, speaks about offering the Palestinian northern Gaza, north of the Netzarim Corridor, meaning all Gaza City and its surrounding, offering them a week to evacuate Gaza and go south to the humanitarian area, what is called, near the Mawasi, near Deir al-Balah, in central Gaza. And then, after a week, there will be a total siege on northern Gaza, and a siege meaning no food, no water, no electricity, no medicine, nothing. And in a week time, all those who stay will be considered terrorists that could be hit. The idea is that the civil population will leave, only the Hamas militants will stay, and therefore Israel will be able to clean this area. This is the plan by General Eiland. >The plan was not adopted officially, neither by the government, although it is said that Netanyahu is considering it, and nor by the army officially. The operation now in Jabaliya that we heard about is officially not part of this plan, but it does seem that many parts of this plan are being implemented on the ground. We heard that there’s no supplies coming into northern Gaza at all in the last two weeks. We are seeing this evacuation order to the population of northern Gaza and to the hospitals in northern Gaza. So, we have the sense here that this plan is being actually implemented without being officially adopted. >**AMY GOODMAN:** I wanted to go to a piece that you wrote in +972. Haaretz also wrote about this “surrender or starve” plan that was proposed last fall by Major General Eiland. Explain who Major General Eiland is, the idea that anyone who remains behind would face hunger and be treated as Hamas operatives and legitimate military targets, as you’ve described, Meron, and what exactly this will constitute in Gaza. >**MERON RAPOPORT**: Again, the plan by Major General Eiland, and the ex-general, is, as I said, to give the population a week, an opportunity to leave within a week, and then there will be a siege, and those who stay will be considered as terrorists. >Eiland himself is not really a right-wing, in the sense he’s not part of the religious right. He’s not even a supporter of Netanyahu. He comes from a military background, **even what is in Israel considered center-left background.** So, he is not a fanatic supporter of Netanyahu, not at all. >He says, he claims in all his interviews that this conforms — that this plan conforms with international law, that siege is a legitimate way of war, as long as you give the population, the civil population, time to leave. What does not exist, really, in his plan — and I think it’s not by chance it’s not detailed in his plan — is, first of all, what will happen with this population if they will leave. Will they be able to come back? Because this is not written in the plan

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www.middleeasteye.net

[The first images of the horrific massacre against innocent civilians: Israeli occupation aircraft completely destroyed a residential block using fire belts, targeting the homes of the Al Sharif, Hindi, Al Kalkhout, Dreewi, and Obeid families. The airstrikes resulted in the total destruction of homes, with over 73 people killed, 100 injured, and several others still missing under the rubble.](https://x.com/AnasAlSharif0/status/1847767278894608653)

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https://x.com/HossamShabat/status/1847653843288441319

[Parmi la foule, une personne en fauteuil roulant](https://x.com/_Assaf_MD/status/1847676265001537771) [Et des enfants](https://x.com/alijla2021/status/1847719629860241832)

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rightlivelihood.org

# Issa Amro / Youth Against Settlements - Right Livelihood ![image](https://lemm.ee/api/v3/image_proxy?url=https%3A%2F%2Frightlivelihood.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2024%2F09%2FIssa-Amro-Palestine-Landscape-2.jpg) #### Issa Amro / Youth Against Settlements Palestine "For their steadfast nonviolent resistance to Israel's illegal occupation, promoting Palestinian civic action through peaceful means." Issa Amro is a Palestinian human rights activist who has dedicated his life to peaceful resistance against Israeli occupation in the West Bank city of Hebron. Together with the activist group he founded, Youth Against Settlements (YAS), he has become a leading voice in the non-violent movement, striving to create a future where Palestinians live freely and with dignity. His efforts have garnered international recognition, and his strict commitment to non-violence stands in stark contrast to the violent realities of the Israeli occupation. Amro and YAS have successfully mobilised local communities and international allies to resist the ongoing Israeli occupation through peaceful means. YAS plays an essential role in documenting human rights violations, organising protests, and supporting local communities in Hebron who live under constant threats and attacks from Israeli settlers and military forces. The group's initiatives have also served as an inspiration for non-violent resistance in other Palestinian cities under Israeli occupation. Amro and the group have been under constant pressure from settlers, the Israeli military and also the Palestinian Authority. Amro has been detained, tortured, attacked on the streets, evicted from home and subjected to judicial harassment. However, he has kept his unwavering commitment to non-violent resistance, which he sees as the only way to achieve justice and peace for the people of Palestine. ## I have three choices: to use violence and I will be the hero of Palestine for one month; to accept to live under occupation and accept to be a slave; or to fight the occupation using non-violent resistance. So you choose: everybody would choose to fight using non-violence. Issa Amro, 2024 Laureate ## Biography Issa Amro is a Palestinian human rights activist and founder of Youth Against Settlements, a grassroots group committed to non-violent resistance against Israeli occupation in the West Bank. Amro's work has earned him international recognition for his steadfast commitment to peace despite facing relentless violence and oppression from settlers, the Israeli military and the Palestinian Authority. <figure data-wp-context="" data-wp-interactive="core/image"> <img src="https://rightlivelihood.org/wp-content/uploads/2024/09/issa-amro-side-1024x682.jpg" class="moz-reader-block-img" data-wp-init="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on--click="actions.showLightbox" data-wp-on--load="callbacks.setButtonStyles" data-wp-on-window--resize="callbacks.setButtonStyles" data-moz-reader-center="true" width="1024" height="682" /> </figure> ### Hebron: A Microcosm of the Oppression The Palestinian territory of the West Bank has been subjected to Israeli military occupation since the 1967 Six-Day War. The settlements are illegal under international law, a determination which was strengthened in July 2024, when the top UN court issued an advisory opinion concluding that Israel's occupation, settlements, and annexation of Palestinian territories are unlawful. The court also noted that Israeli measures were in breach of the international prohibition on racial segregation and apartheid. The city of Hebron is one of the most contested areas in the West Bank, with about 800 Israeli settlers living under heavy military protection amidst more than 200,000 Palestinian residents. The Israeli military and settlers occupy 20 per cent of the city, known as Area H2, leaving the Palestinian population in constant confrontation with settlers and soldiers. For Palestinians in Hebron, daily life is marked by checkpoints, curfews, restricted movement, and frequent violence, creating a climate of fear and uncertainty. The city's core, including the historically significant Shuhada Street, remains closed to Palestinians, contributing to deep economic and social hardships. The Israeli settlers, many of whom are extremists, frequently harass Palestinians, exacerbating tensions. These settlers, backed by the Israeli military, operate with near impunity, often assaulting Palestinian residents and confiscating their property. The situation has significantly worsened since the Hamas attack on southern Israel on October 7, 2023, and Israel's nearly year-long military offensive in Gaza. In the West Bank, more than 600 Palestinians have been killed and thousands detained as of September 2024, according to the UN. The Israeli military has been constantly increasing closures and limitations on movement. ### Amro's Path to Activism Born in 1980, Amro spent his early life studying -- and on the football pitch -- with dreams of becoming an engineering professor. However, several key events, including the 1994 Ibrahimi Mosque massacre, where an Israeli extremist opened fire at a Hebron mosque killing 29 people and injuring 125, opened his eyes to the harsh realities of Israeli settler terror and led him to seek ways to contribute to the Palestinian cause. The 2003 closure of his university, Palestine Polytechnic University, during the Second Intifada was a turning point for Amro. What started as a desire to continue his studies became a movement, as he led fellow students in a six-month civil disobedience campaign to reopen the university, marking the beginning of his lifelong commitment to activism. > "I managed to reopen the university with other students," Amro said. "I graduated as an engineer and as an activist: it became part of my character." After university, Amro joined the Israeli human rights organisation B'Tselem, which has long been involved in documenting human rights violations in the Israeli-occupied Palestinian territories. ### Founding Youth Against Settlements In 2007, Amro established YAS, aiming to give Palestinians a stronger voice in the struggle against the occupation. The group's primary goal is to mobilise Palestinians of all ages, but especially the youth, to resist the Israeli occupation peacefully and to reject the use of violence. YAS quickly became a unifying force for Palestinians from various political backgrounds, promoting unity and peaceful resistance without aligning with any political party. The group's work includes documenting injustices and providing legal support to Palestinians. They also organise protests, raise global attention by giving advocacy tours for international delegations, and support local families in Hebron through home repairs and community-building initiatives. As of 2024, YAS was operating with about 25 activists. ### Innovative Use of Non-Violent Methods From the beginning, Amro has been committed to non-violence as the most effective means of resisting the occupation. He studied global non-violent movements, particularly those led by Mahatma Gandhi, Martin Luther King Jr. and fellow [Right Livelihood Laureate](https://rightlivelihood.org/the-change-makers/find-a-laureate/gene-sharp/) [Gene Sharp](https://rightlivelihood.org/the-change-makers/find-a-laureate/gene-sharp/), and used their methods to shape YAS's strategy. One of YAS's most significant achievements has been the **Open Shuhada Street Campaign**, which commemorates the 1994 Ibrahimi Mosque massacre and calls for the reopening of the city's main street, which remains closed to Palestinians. This campaign has gained international attention, with hundreds of actions and protests organised globally each year. Another innovative programme has been the **Camera Distribution Project**, which Amro began in 2006 while still working for B'Tselem. Aiming to distribute 20,000 cameras to Palestinian families in Hebron, Amro encouraged them to document the violence they faced from Israeli settlers and soldiers. Initially, many families were hesitant, fearing that using cameras would make them targets. However, as the project gained traction and more incidents of violence were captured on film, it became a powerful tool for exposing the occupation to the world. Today, the culture of documentation has become widespread in Hebron, with residents using smartphones to capture abuses and seek to hold Israeli forces accountable. To this day, Amro trains university students on how and what to film while also urging them to capture their daily lives, including the things they enjoy. In 2019, YAS launched another initiative, replacing the UN's Temporary International Presence in Hebron after the international observer group was expelled by Israel. YAS volunteers donned blue vests and **escorted Palestinian children to school** to protect them from settler attacks, continuing the work of international observers with limited resources but great determination. While opposed by both Israeli forces and the Palestinian Authority, this project gained wide international attention and praise. In addition to his work in Hebron, Amro has helped establish a broader movement for non-violence across Palestine. YAS's success in Hebron inspired similar initiatives in other cities like Ramallah, Jenin, and Nablus. Amro has also engaged in international advocacy, meeting with diplomats, journalists, and human rights organisations worldwide to raise awareness about the occupation. His efforts have led to increased international solidarity and Hebron being recognised as a symbol of Israeli occupation. ### Facing Violence, Eviction and Legal Battles Despite Amro's commitment to peaceful resistance, he has faced numerous challenges from both the Israeli military and the Palestinian Authority (PA) while being constantly harassed by Israeli settlers. Amro has been frequently arrested and tortured by the Israeli military. On October 7, 2023, Amro was detained, beaten, and tortured by Israeli soldiers, even though he has always been an outspoken critic of Hamas and has no affiliation with the group. Later that month, he was forcibly evicted from his house by the Israeli military, only to return after a legal battle. Amro has also faced numerous legal charges. Palestinians in the West Bank are prosecuted through Israeli military courts, where they have a nearly 100 per cent conviction rate, according to the UN. At the same time, Israelis are tried in civilian courts. Despite the rigged judicial system, Amro has won several legal victories, including, most recently, a defamation case against an Israeli right-wing organisation that falsely accused him of terrorism ties. He has often been a target of the PA, as well. In 2017, Amro was detained and tortured by the PA for his outspoken stance on the need for reforms and democracy within the Palestinian leadership. They have tried to discredit him by saying that he was a spy for European countries. Amro said that defending the voice of Palestinians -- also against the Palestinian leadership, which he calls corrupt -- was a principle for him. Amro has survived multiple physical assaults by settlers. Living next door to them, Amro is subject to daily harassment and insults, conducted under the protection of the Israeli military. Despite these attacks, Amro has continued his work, noting that it's been the international recognition that has most likely kept him alive. > "It's a miracle that I still exist," he said. "It's a miracle that \[I am\] not killed, not arrested, not giving up." ### A Vision for the Future In December 2023, Amro's brother Ahmad, a key figure in YAS, passed away from a heart attack, leaving Amro with a profound sense of responsibility to continue their shared mission. Despite the violence and repression he faces daily, Amro remains optimistic about the future. He continues to advocate for Palestinian unity, a new Palestinian leadership, and peaceful resistance against the Israeli occupation. Looking forward, Amro is focused on expanding YAS's work, particularly its community initiatives. The group has already established the **Karamati Women's Center** to empower Palestinian women through leadership and education programmes and is planning to open a youth centre. Amro also works on opening a cinema in Hebron to promote cultural expression and resistance through art. Throughout these initiatives, Amro is working to keep global attention on the Palestinian cause and ensure the existence of Palestinian families in Hebron. > "When the kids come to me in the street, shake my hand, hug me and say good things to me, I feel that I'm doing something right to change their future," he said. Amro's dedication to non-violence, in the face of brutal occupation, has made him a symbol of hope for Palestinians and the global community: Amro's message of peace and resistance against oppression continues to inspire people striving for justice around the world.

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https://x.com/ireallyhateyou/status/1844129573736415246

>The full propaganda piece, from Ofer Concentration Camp, as aired on Israeli TV, on Channel 13. Now with subtitles. >Psychopath propagandist Yossi Eli doesn't even try to hide the satisfaction he gets from watching abducted Palestinians in Israeli torture camps, being beaten and abused for no reason other than boosting PR for Israel's Minister of NAZIonal Security Itamar Ben Gvir, who thrives by giving the Israeli public what it wants: unrestrained racist sadistic barbarity. >It is very obvious from this piece that the whole so-called "preventive" operation, carried out simultaneously in all concentration camps for Palestinians throughout the country, was nothing more than a show for the media and for the blood-thirsty public, and just another opportunity for sadistic guards to abuse Palestinians mercilessly. >This was such a "dangerous" operation (after all, we're talking about the big scary "Nukhbas") that both the media and Ben Gvir himself were allowed to participate. This is simply sickening.

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https://x.com/_Assaf_MD/status/1844055554135851267

[Today I was beaten, kidnapped, blindfolded and taken to a military base by the Israeli Occupation Forces, together with 4 other journalists. Two of us were held for 11 hours without charges, my phone was confiscated (stolen), and one of us is still in custody. Full story soon.](https://x.com/the_andrey_x/status/1843802352199020843)

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https://x.com/trackingisrael/status/1842494235825631580

An Israeli soldier of French origin posted this footage of dozens of Palestinians they kidnapped from Gaza in late December. They were treated as mere numbers marked on their bodies and taken to detention camps in Israel, where dozens were killed due to torture and starvation.

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